Une Stratégie Mise En Oeuvre

[Ainariel Bartholdy]

[HJ: Qui me cherche me trouve...Le v'la mon post... :p]

« Des imbéciles, je suis entourée d’imbéciles… »
Ainariel soupira et se laissa tomber sur le siège qui tournait le dos à l’entrée. Indolente, elle croisa ses pieds sur la table, bousculant au passage la pile de feuilles couvertes de croquis pour y placer ses bottes, et mordit à pleines dents dans une pomme piochée sur la pile de fruit qui ornait le buffet. Son regard parcourut la salle, et elle laissa échapper un nouveau soupir désolé. Cette réunion avait été une véritable catastrophe.
Prises de becs et menaces, les deux clans bien distincts qui séparaient le clan Grasni s’étaient dressés les uns contre les autres, une heure durant, luttant avec leur ego pour éviter d’assommer les plaisantins qui osaient contester leur version des faits. L’intolérance et le besoin de dominer, nul besoin de penser aux intérêts du peuple menacé par les incessantes batailles des deux races, qui jouxtaient presque les villages. Nul besoin de penser à la bataille et à son issue, peut leur importait de perdre tant qu’ils se savaient gagnant dans leur confrontation face à ceux avec lesquels ils auraient du s’allier. Ainariel lâcha un petit rire sarcastique, face à la teneur de ces pensées. Elle se revoyait en train de pointer son doigt cadavérique en direction d’un des généraux qui refusait de l’écouter, le menaçant de toutes sorte de choses s’il ne lui obéissait pas.

En un mot, la batille interne des Grasni se résumait en deux catégories. Les belligérants et les mages. Ou plus exactement les adeptes de la guerre martiale telle qu’elle l’avait toujours été en l’absence de la futilité des dons que possédaient les elfes et les partisans de l’utilisation de ce qui était un don du ciel, une bénédiction trop simple et trop efficace pour qu’elle puisse être sujette à des refus. Bref, chacun des partis réclamait sa légitimité, sans qu’aucun de parvienne jamais à être d’accord. Résultat…Résultat ? Se disait la jeune générale en contemplant le champ de bataille désolé, emprunt de cet air macabre et poisseux, l’air lourd, chargé des senteurs rouillées du sang, de la chaire brûlée et du désespoir, résultat, chaque bataille conduit au même dénouement. Nous partons, nos forces amoindris, incapables de savoir qui des Jaulti ou des Grasni peuvent prétendre au titre de vainqueur. Dans un ou deux ans, trois tout au plus, nous recommencerons cette bataille, et cela finira de la même façon. Depuis neuf ans, neuf ans qu’elle était dans cette armée ( quinze ans, elle n’avait certes rien de précoce pour son âge, seul son sexe la différenciant de ces congénères et homologues soldats), Ainariel avait essuyé plus de trois de ces défaites cuisantes et meurtrières, plus un incalculable nombre de combats informels dont la plupart des issues n’avaient été que trop sombres et trop ambiguës pour qu’on puisse en déterminée l’issue. En clair, ce n’était que très rarement qu’elle éprouvait l’ivresse de la bataille gagnée, la joie malsaine de voir ces colonnades de prisonniers alignés, les fers aux pieds et aux mains, la tête basse, marcher lugubrement en direction des prisons. Et cela la peinait, l’irriatait, lui déplaisait et, par-dessus le marché lui donnait une de ses passagères envie de meurtres en séries.

Telle une enfant capricieuse, Ainariel frappa de son pied la table ou elle les avait croisés et jeta au loin sa pomme à peine entamée. Elle fronça les sourcils, saisit par son coin une feuille de papier vierge et la posa sur ses genoux tordus, commençant à dessiner avec application une machine de guerre infernale, des formations oblongues compliquée, des morpions solitaires et des bonshommes souriants qui tiraient leurs langues stylisées. Car, peut-être ais-je oublier de préciser qu’Ainariel était une parfaite hypocrite. Seule, elle se morfondait sur l’incapacité de ses troupes à travailler en groupe, et leur acharnement à soutirer de leurs ennemis-alliés une approbation qu’ils ne réussiront peut-être jamais à avoir. Mais lors de ces réunions, jamais, jamais, vous ne la verrez se battre et crier pour prôner la paix et l’entente. Vous la verriez du côté des belligérants, contenant avec peine ses ardeurs meurtrières, riant avec méchanceté à toutes les propositions, aussi intelligentes soient-elles du clan ennemi.

Comme si elle avait entendu cela, Ainariel envoya valser les feuilles qu’elle avait apposées sur ses genoux, se leva prestement et fit le tour de la pièce tout en se rongeant les ongles. Elle stoppa devant un tableau vierge et propre, saisit une craie bleue et nota avec tout l’application que la magnifique calligraphie elfique et son apprentissage en tant que général lui conférait en grand titre : Les Jaulti, Comment Les Réduire A Néant, Les Faire Crier Jusqu’à Qu’ils Crient Grâce… L’elfe considéra quelques brefs instants ce qu’elle venait d’écrire, son menton dans sa main puis, d’un geste rageur, effaça aussi prestement qu’elle avait écrit ses mots, pour retourner à sa chaise, posant à nouveaux ses bottes sur la table, une grappe de raisin dans la main. Il fallait réfléchir, et cesser de concerter les autres. Elle devait mettre son ego et ses idées de côtés, pour pouvoir décider seule. Oui c’est cela, seule. Elle n’avait pas besoin de ces idiots pour décider, elle était leur Maître ab-so-lu (en réalité, il existai quelques grades au-dessus de celui d’Ainariel, mais cette dernière les ignoraient superbement.) Réfléchir donc. Comment écraser leur ennemi, lors d’une bataille, pour leur montrer que le royaume qu’ils détestaient tant (cette peur paraissait toujours aussi infondée à Ainariel) n’avait guère perdu de sa superbe, et qu’ils allaient leur faire ravaler leurs flammes ridicules à ces imbéciles. Confortée par cette idée qui lui paraissait toute naturelle, la jeune guerrière avala quelques grains de raisins, puis se mit à mâcher avec convictions, persuadée que faire fonctionner ses muscles faciaux l’aiderait à stimuler son cerveau.

Quelques secondes passèrent. L’immobilité de l’elfe était totale à présent, elle ne bougeait pas, absolument figée en une position qui paraissait inconfortable, la grappe en l’air, les sourcils froncés en deux vaguelettes juvéniles. Puis des pas se firent entendre. Il, ou elle, avançait rapidement vers la salle, Ainariel pouvait entendre le rapide claquement de deux talons sur le sol pierreux. Un grincement plus tard, la porte que la jeune femme ne voyait pas, sa chaise était dos à l’entrée, s’ouvrit dans ce frémissement qui lui était propre, et un nouveau pas se fit entendre. Il, ou elle, venait d’entrer. Et il attendait. Ainariel sourit, qu’elle agréable surprise que de savoir un personne telle qu’elle se présenter. Agréable…ou plutôt parfaitement bien tombée, Ainariel avait besoin d’un appuis comme celui-ci pour construire cette machine implacable, ces rouages méthodiques qui détruiraient uns à uns les défenses Jaulti, avant de faire tomber le peuple elle-même. L’elfe se leva, toujours de dos, dans un effet de style maint fois travaillées puis murmura presque de sa voix veloutée, mais où se teintait ses inflexions meurtrières et froides :
Votre Altesse, c'est un plaisir pour moi de vous accueillir dans l’antichambre des boucheries les plus sanglantes. J’espère que vous et moi allons y trouver un remède…
Elle se retourna avec cette expression indéfinissable, un je-ne-sais-quoi de sadique et de provocateur au fond des yeux, une moue presque boudeuse et puérile sur les lèvres, les fossettes remontées comme dans un sourire de Jaulti. Ironique, Ainairiel Bartholdy se retourna vers une femme aux cheveux entremêlés de glaces et d’argent, et à la peau aussi pâle que la sienne. Sarcastique, elle lui sourit et effectua un semblant de courbette en inclinant légèrement la tête. Indolente, elle dit face à la reine des Jaulti.

[Bella Grasni]

Hum, Grasni très chère, je suis la reine des Grasni...
ella arriva, vêtu d'une roe, comme à son habitude, même si cette tenue n'était pas très adapté au contexte. Mais elle état reine après tout, et elle devait montrer son autoriter, et il ne fallait pas qu'on l'associe avec le sexe masculin... Elle état d'humeur mélancolique, et eelle n'était pas dutout d'humeur parler de uerre et du nombre de mort tués sur le chaps de bataille. Mais en même temps, c'était son rôle et elle devait l'assumer.

Elle arriav donc, en essayant de lever la tête, mais elle ne pouvait pas s'empe^cher de regarder ses pieds. Elle était triste... porquoi? elle ne le savait pas précisemment. Elle voulait bien sûr essayer de le cacher, mais c'était beaucoup trop dur pour cette elfe qui ne savait pas cacher ses sentiments. Elle vit Ainariel, cette jeune elfe a moitié garçon manqué, mais en me^me temps très fine. Elle ne pouvait pas ne pas l'aimer car cette elfe etait irremplassable et donc très importante pour les stratégies de son armée. Mais pour e^tre reine, elle devait être un peu hypocrite non? Son devoir n'était pas d'aimer tout le monde, ce qui état impossible, mais de faire croire (qu'elle aimait tout le monde. Tout est dans la nuance bien sûr. Elle dit donc à cette jeune soldat d'une voix forte, me^me si elle en avait un peu de mal, et en relevant la te^te:
Bonjour Ainariel, qu'avez vous nous préparez pour cette guerre sanglante ressembalnt à une boucherie et où nous baignons tous dans le sang jusquà la taille contre les Jaultis?
Comme vous avez pu le constater, Bella détestait la guerre. Enfin non, elle ne détestait pas la guerre vraiment, car elle haissais tellement les Jaultis qu'e ça ne la dérangeait as de ler faire la guerre, mais en même temps, de voir tomber ses soldats un à un lui donnait des hauts le coeur. Elle se tourna vers un abelau noir placer à l'autre bout de la pièce à sa droite et vit marquer,dans une écriture un peu maladroite, par rapport à son écriture de reine bien sûr: Les Jaultis, Comment les réduire à néants; Les faire crier jusqu'à e u'ils crient Grace... ette phrase était totalement évidente à ses yeux qu'elle eu un petit rire, cacher bien sûr, car me^me si elle était beaucoup plus puissante que Ainariel, celle cepouvait lui tordre le poiganit rien qu'avec son petit doigt! Elle ne voulait donc pas se risquer, sachant en plus que la jeune efe n'était pas tous les jours de très bonne humeur...
En même temps, elle ne puvait pas laisser une telle absurditer sur le tableau, tout le monde se moquerait d'elleS! Ellle murmura donc à Ainariel, en tripotant sa robe, comme une enfant ayant fait une be^tise:
Hum... Ainariel, ma chère Ainariel, vous savez... ce que vous avez marquer sur le tableau là bas elle dsigna le tableau du doitet bien, je pense que ce qu'il y a marquer dessus est un petit peu... logique... Ne voualnt pas qu'elle se fache, elle ajouta Meme si, bien sur, cela avait un très grand.... intére^t...Bella partit donc, en trottinant ur ses hauts talons effacer le tableau, mais en milieu de chemin, elle vit sur le burau une coupe de fruit et pris une grappe de raison. Son âme d'enfant la rattrapa et elle oublia totalement l'action qu'elle avait entreprie. Elle alla s'asseoir sur la chaise; posa ses chambes sur le bureau bien sur en etalant bien sa robe pour qu'on ne voit pas sa cullote; et elle commença à avaler des raisins, les lançant en l'air un à un, comme font les gamins au collège dans leur cantine. Voyant qu'Ainariel la regardait d'un air ébaye, elle lui sourie d'un air de dire "non non je vais très bien" et elle continua son petit spectacle... Elle n'avait pas honte s'était un e^tre humain aprè tout, elle pouvait faire comme tout le monde!
Tout d'un coup, un raisin, mal lancé, comme la plupart d'ailleurs, réattéri dans sa bouche mais à une telle vitesse qu'il l'étrangla. La reine passa par le rouge, toussotant comme jamais, puis elle vira au volet, et là elle toussa d'une toux très grase, mais au moins elle recracha le morceau de raisin...
Elle regarda Anariel avec colère:
Vous n'auriez pas pu m'aider! Ha! ces jeunes de nos jours...
Bon, revenons à nos moutons, faites moi s'il vous plait une stratégie digne de ce nom, je ne me sus pas déplacer jusqu'ici pour voir trois mots qui se battent en duel sur un tableau! Je pensais trouver des plans ect....NON! Vous trouvez juste à nous dire que les Jaults sont méchants et qu'ils faut les massacrer.
Bella vit qu'elle commençait de son côté à énerver le jene elfe, elle décida donc de se terre. Elle ôta es pieds du bureau et croisa ses jambe, dans la vrai osture d'une reine. Elle leva le menton et attendit qu'Ainariel fasse ce qui lui était demander. Pendant ce temps, elle s'iinspecta les ongles, son vernis était, comme à son habitude, impécable. Elle ne supportait pas qu'il y ai un endroit de caillé, un ongle de cassé... Mais heureusement, tout était un ordre...
Elle resta donc là,assise sur sa chaise, à attendre que lq jeune elfe fasse son travail... ON aurait dit une relation élève proffesseur...

[Ainariel Bartholdy]

[WWWEEEEEEEEEEEE! Quel beau post, ma Bellouw''! J'répond dès que je peux mais deux précisitons: UN, tu ne peux pas savoir que je t'appellais la reine Jaulti puisque je l'ai dit dans ma tête et deux...et bien ma magnifique phrase, je l'ai effacée... xD Mais je te pardonne (je suis trop bonne... ^^)]

[Bella Grasni]

Oui mais le truc je l'ai dit en hors post triples buses de nick douille pomme cuite!!^^
Bien, très chre Ainariel,c'est quand vou voulez, mais, je n'ai pas toute ma journée, donc dépêcher vous.!

Il aisait beaucoup trop chaud dans la pi-ce pour Bella, elle sortit donc un éventail et commença à l'agiter; comme le fait si bien une reine. Elle se leva de sa chaise et commença à admirer les tabelaux qui ornaient la salle. Il y avait son ancêtre, le premier roi du monde d'Elfia, c'était à caue de lui que les deux royaumes c'étaient séparés. Il y avait aussi énorément de tableaux représentant des scène de geurre. Une particulièrement attira l'attention de Bella. C'étaiat des elfes de glace, monté sur des ours blancs, et ils lançaient des cages de glace, mais si puissante que le feu ne pouvait pas les détruire. Cela avait dû leur rendre un peu de temps avant de pouvoir si bien manipuler meur pouvoir, mais ce n'était pas une mauvaise idée.
Elle demanda son avis à Ainariel:
-Hum.. Ainariel, pouvez vous regarder ce tableau avec moi... Vous ne trouvez pas que la tctiqe de nos ancêtre serait bonne?

[Ainariel Bartholdy]

Penchée sur la tapisserie, Bella avait cet air de jeune fille qu’ont toutes les femmes adultes facétieuses et altières, qui accaparent leur attention à l’observation d’une inutilité. Son nez aquilin frôlait la toile irisée et ses deux iris bleutés louchait comme pour tenter de percevoir toutes les infimes nuances de ce tableau. Ses mains, posées sur ses hanches, fermées en deux poings blancs et osseux rappelaient vaguement ceux d’un bébé endormi, ou encore celui d’une petite fille en colère. Cet incongru tableau se complétait par la nuisance sonore à qui de droit, le déblatérage d’une reine à propos de victoires passées de sa tribu. Détail poignant à cette représentation post-moderniste, était le piquet échevelé, coiffé d’un casque de touffe blanche et appuyée sur une chaise. Ce piquet droit était d’une pâleur effrayante, et il semblait qu’au fur et à mesure que la reine s’avançait dans son discours, il blanchissait encore plus.
Nul besoin de préciser le nom plus connu de ce piquet.

Les secondes s’écoulèrent langoureusement, alors que la reine s’était tu, comme aspirée par le tableau, emportée dans ce temps où les Grasni possédait encore une réelle maîtrise de la guerre. Comment ne pas lui en vouloir… Tout autre qu’Ainariel aurait compati à cet enthousiasme royal et enfantin, à cette nostalgie. Cet autre aurait vu dans les paroles un regret sur sa politique, un désir de paix peut-être et serait parti la consoler. Mais ce n’était certes pas ainsi que la jeune femme «établissait ses lois, et en ce temps, vous n’auriez sans doute jamais trouvé d’elfe plus blessée à l’âme aussi profondément que celle-ci. Vouée à servir la couronne, dire du mal d’un souverain avait été jusque-là impensable à Ainariel, mais il se trouve qu’elle venait de vivre trois heures de confrontations civiles, morales et lourdes, des insultes et des coups. Elle avait souffert de l’ignorance de ses paires, et en souffrait toujours. Et cela lui offrait matière plus que suffisante à se dresser contre sa reine.
Ce fut ainsi, verte de rage, laissant tout d’un coup libre cours à l’étalon fougueux de ces sentiments, la générale traversa les quelques mètres qui la séparaient du tableau incongru de cette reine enfantine et lui fit face de toute sa hauteur. Les arpèges de sa coiffure, rivalisant avec les douces volutes de la couronne de Bella, elle s’égalait à pue près en hauteur, leurs nez se frôlaient dangereusement.

-Ecoutez-moi, Votre Altesse, je ne suis peut-être que la plus simple de vos gardes, mais sachez que c’est avec conviction que je m’adresse à vous. Je serais franche, jetez-moi au cachot ensuite si vous le désirez, je me consolerai en sachant que vous savez la vérité. Cela fait un an, oui, vous entendez bien Bella Grasni, un an qu’aucune initiative n’a été prise, car ayant dédaigné les affaires belliqueuses en matière stratégique, vous avez laissé aux fantasmes des guerriers les plus fous et les plus malhabiles. OUI ! Chaque fois que nous descendons ici, c’est pour nous battre, pour défendre des idéaux auxquels la plupart d’entre nous ne croient pas et taper le plus fort sur les plus faibles…Un an que nous combattons, sacrifiant nos troupes parce qu’aucun de nous n’a osé vous dire que les Jaulti prenaient de l’avance et que si cela continuait à ce train-là nous…Nous ne tiendrions pas plus de deux mois avant que nos forces s’épuisent et que commence le déclin du peuple (je n’ai pas put m’en empêcher, fallait mettre du tragique où ça allait devenir monotone)

Ainariel s’arrêta brusquement. Elle avait lâché cette longue suite sans prendre de recul, et maintenant qu’elle le faisait, elle se rendait compte de la teneur de ses paroles. Elle venait d’annoncer à la reine d’un pays que ce dernier risquait de disparaître sous la menace ennemie si elle n’arrêtait pas ses facéties puériles. Quelques papillons noirs dansèrent allègrement devant les yeux de la femme, que le surplus d’émotions rendait impotente et fragile. Elle sentait bien que ces propos avaient été graves et déplacés, s’appuyant avec force sur la table, elle tituba quelques instants. On ne pouvait reconnaître en cette personne la fougueuse elfe qui avait hurlé contre sa propre reine et annoncer l’apocalypse.
Soufflant quelques instants alors,Ainariel releva les yeux qui rencontrèrent ceux de Bella. Puisant dans sa fierté naturelle, elle soutint ce regard glacée et bleu, puis abandonnant celle qui l’avait fait se tenir droite, elle se confondit en une courbette de courtisan.

-Votre Majesté, je vous estime, vous le savez, mais je ne vous ai dit là que la vérité. A présent, la question est : êtes vous prête à sacrifier de votre temps et de votre santé pour sauver votre empire ?

HJ: NO COMMMMMMENT ! J’voulais juste mettre un tout tit peut s’action !! mdrrr

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